POUR QUI ? POUR QUOI ?

Les vestiges
Vestiges incas (Machu Picchu, Cuzco)
Vestiges d’autres civilisations : région de Trujillo (culture Moche), Túcume, Kuelap, Cajamarca, Chanchán, Chavin, Pachacámac,
Lignes de Nazca et de Palpa

Les paysages et les randonnées
Randonnée sur le chemin de l’Inca,
Altiplano, lac Titicaca (îles flottantes), cordillère Blanche, Huarón, cordillère 
de Vilcanota, volcan Misti, canyon de Colca, terrasses de Moray, salines de Maras
Péninsule de Paracas, Îles Ballestas
Partie amazonienne (réserve de Tampobata-Candamo, parc national del Manu, lagune de Yarinacocha)

Les villes
Cuzco, Lima, Arequipa, Iquitos

Les marchés et les fêtes
Marchés indiens, fête de l’Inti Raymi, pèlerinage au sanctuaire de Qoyllur Rit’i, feria de Lima

À QUEL MOMENT ?

Un climat contrasté : de mai à septembre, tandis que Lima est noyée dans la brume avec un faible 17°, Cuzco et le Machu Picchu connaissent un ciel bleu mais des nuits froides; de décembre à mars, Lima retrouve le soleil, alors qu’une pluie fine tombe assez souvent sur l’Altiplano et les sites incas.

La partie amazonienne connaît une forte humidité. Toutefois, la période juin-août apporte un répit.

Températures moyennes jour/nuit (en °C) à Cuzco (3 310 m, région des sites incas) : janvier 19/7, avril 20/5, juillet 19/0, octobre 21/6; à Iquitos (forêt amazonienne) : janvier 31/22, avril 31/22, juillet 30/21, octobre 30/22; à Lima (côte centrale) : janvier 26/19, avril 24/18, juillet 19/15, octobre 20/5. Moyenne de la température du Pacifique : 17°.
Pour les réjouissances
Février : « Virgen de la Candelaria » à Puno. Mai : pèlerinage du « Qoyllur Rit’i » à Quispicanchis (région de Cuzco). Juin : « Inti Raymi » à Sacsahuamán. Octobre ou novembre : feria de Lima.

QUEL VOYAGE ?

Dans les grandes villes touristiques, telles que Arequipa, Cuzco, Puno (lac Titicaca), le voyageur indépendant peut s’appuyer sur des agences locales pour guider ses randonnées et ses excursions.

En voyage accompagné, le Pérou est, avec le Brésil, le pays le plus courtisé d’Amérique du Sud. Les traces de l’Empire inca, l’époque coloniale et l’Amazonie sont au cœur de propositions agrémentées de randonnées pédestres et de balades fluviales. En outre, les dates du voyage sur l’Altiplano sont propices (mai-septembre).

L’itinéraire le plus couru, d’une quinzaine de jours, débute à Lima, se poursuit par Arequipa, Cuzco, Sacsahuamán – y compris la fête de l’Inti Raymi en juin ou juillet –, le train des Andes, le Machu Picchu, le lac Titicaca. La plupart des voyagistes ajoutent l’observation des lignes de Nazca, les îles Ballestas et quelques jours dans l’Altiplano bolivien ou en Amazonie.

Aucun randonneur ne saurait rater le « chemin de l’Inca ». Pour les Andes, il faut posséder quelque expérience de l’alpinisme et une bonne forme physique si l’on veut emprunter certains itinéraires, tels ceux de la cordillère Blanche.

En Amazonie péruvienne, la croisière fluviale dans les départements de Loreto et San Martin s’impose.

Le Pérou et la Bolivie sont souvent proposés ensemble, pour un séjour de 15 à 22 jours, certains voyagistes ajoutant le nord du Chili. Le lac Titicaca sert de trait d’union entre des paysages, des habitants et des mœurs aux origines semblables.

Les prix les plus attractifs pour un séjour d’une quinzaine de jours en pension complète peuvent se trouver entre 3 200 et 3 500 EUR. Ils grimpent rapidement en saison.

À 3 400 m d’altitude, Cuzco, ancienne capitale de l’Empire du Soleil, mêle les vestiges incas et les édifices de l’ère coloniale, du moins quand ceux-ci n’ont pas recouvert ceux-là
Sur le lac Titicaca et ses 3 812 m d’altitude, les Indiens Aymaras vivent sur des îles flottantes faites de roseaux tressés. Ils doivent à la fois composer avec la pollution des eaux et un tourisme nécessaire mais parfois caricatural
Les couleurs vives que portent les habitants de l’Altiplano peinent à masquer l’austérité du relief et les dures conditions de vie
Non loin de la Vallée sacrée, l’éblouissante mosaïque des salines de Maras ne dit rien du difficile travail de ramassage
(photos Robert Pailhès)