POUR QUI ? POUR QUOI ?

Les paysages et les traditions
Falaise de Bandiagara (pays Dogon)
Fleuve Niger, monts Mandingues,
gorges de Talary, parc du Baoulé
Adrar des Iforas (randonnées chamelières)

Les villes et les monuments
Djenné, Mopti, Tombouctou, Gao

À QUEL MOMENT ?

La saison sèche, de novembre à juin, est à privilégier. Toutefois, ses derniers mois, trop chauds, réduisent la période vraiment favorable à novembre-mars. Le nord du pays, semi-désertique (Sahel), ne connaît presque pas de précipitations.
Températures moyennes jour/nuit (en °C) à Bamako : janvier 33/17, avril 40/25, juillet 32/22, octobre 35/21; à Tombouctou : janvier 30/13, avril 40/23, juillet 39/26, octobre 39/23.

Pour les fêtes
Le festival au Désert d’Essakane et les Nuits sahariennes d’Essouk, qui se déroulent habituellement en janvier, sont actuellement suspendus. Dates variables : la Tabaski (« fête du Mouton »).

QUEL VOYAGE ?

La grande majorité des voyages au Mali sont actuellement suspendus. Nous les décrivons néanmoins tels qu’ils se déroulent lorsque la situation les autorise.

Il existe deux sortes de voyages accompagnés au Mali :

  • d’une part celui qui suit le cours du Niger et continue vers le pays Dogon,  de loin le plus répandu. Il connaît un schéma identique chez quasiment tous les prestataires : une première partie consacrée à la visite de Djenné et de Mopti, puis à une randonnée dans les villages dogons de la falaise de Bandiagara; une seconde partie consacrée au fleuve Niger (abords du delta intérieur ou balade en pirogue). Ce voyage dure 15 jours en moyenne, de préférence entre octobre et mars. Échelle des prix : de 1 600 à 2 200 EUR. On trouve également des combinés Burkina Faso et Mali à la rencontre des Bozos, Dogons, Peuls et Sénoufos.
  • d’autre part l’Adrar des Iforas : les villages touaregs, les montagnes et les oasis donnent son intérêt au voyage, imaginé sur la base de séjours d’une semaine entre décembre et avril. Les voyagistes du désert y programment des randonnées chamelières ou des méharées.
Lorsque la situation l’autorise, les voyageurs découvrent les villages, traditions et rituels de la société dogon, forte de trois cent mille agriculteurs au pied de la falaise de Bandiagara
La Grande Mosquée de Djenné est le monument en banco (terre crue) le plus imposant du monde. A travers le pays, les maisons subissent à la fois les outrages du temps et l’insécurité due à un terrorisme latent
Modèles de démocratie mais traditionnellement réservées aux hommes, les cases à palabre dogons ont vu leur rôle s’estomper au fil du temps
A Djenné, la mosquée et le marché sont indissociables
Les taxis-brousse, qui s’arrêtent à la demande et dont les inscriptions manquent rarement d’humour, sont la base des moyens de transport du pays
(photos Robert Pailhès)