POUR QUOI ? POUR QUI ?

Les paysages
Au nord : Chutes d’Iguaçu, saltos del Macona, marais de l’Ibera, Campo del Cielo, vallées Calchaquies, parc national des Cactus, Quilmes, vallée de la Lune, parc Talampaya
Au centre : cordillère des Andes (Aconcagua), Mendoza (vignobles), lacs (Nahuel Huapi), Pampa (gauchos)
Au sud : Patagonie (forêt pétrifiée), Ruta 40, Parc national Los Glaciares (Lago Argentino, Perito Moreno), massif du Fitz Roy, Terre de Feu

Les côtes et la faune marine
Faune marine de la péninsule Valdés,
de Punta Tombo, du canal de Beagle
et de la région d’Ushuaïa : baleines, éléphants
de mer, lions de mer, manchots, otaries
Stations balnéaires (Mar del Plata)

Les villes et les monuments
Au nord : Buenos Aires, Cordoba, Alta Gracia (maison natale de Che Guevara)
Traces de l’époque coloniale (Salta, San Salvador de Jujuy, Tumbayal, Humahuaca), vestiges des missions jésuites
Au sud : El Calafate, Ushuaïa

À QUEL MOMENT ?

Les mois de décembre et janvier sont favorables pour l’ensemble du pays, mais très chauds par endroits. Juin-août est un moment d’hiver supportable dans la partie nord, mais sans grand soleil.
Pour Buenos Aires et sa région, fin septembre à début décembre est approprié. Quant au climat de la pointe sud, il est froid en toutes saisons.
La période septembre-novembre est la plus propice pour admirer la faune marine de la péninsule Valdés.

Températures moyennes jour/nuit (en °C) à Buenos Aires (côte nord-est) : janvier 30/20, avril 23/14, juillet 15/7, octobre 23/13; Ushuaïa (extrême sud) : janvier 15/6, avril 10/2, juillet 
5/-2, octobre 11/3.

QUEL VOYAGE ?

Pas de problème majeur pour le voyageur indépendant, hormis le coût de l’acheminement et du séjour, souvent plus élevés qu’ailleurs en Amérique du Sud.

La majorité des circuits accompagnés (15 jours en moyenne) sont proposés pendant l’été austral, entre mi-octobre et fin mars. Le grand classique part de Buenos Aires, se poursuit par les chutes d’Iguaçu, la péninsule Valdés, le Parc national Los Glaciares, les estancias des gauchos en Patagonie et la baie d’Ushuaïa. Certains voyagistes diversifient leurs propositions par la visite de sites viticoles, entre autres dans la région de Mendoza.
Ce type de voyage accompagné, auquel est souvent adjoint un coin de Patagonie chilienne, revient cher : rarement moins de 4 000 EUR pour 15 jours.

Le nord-ouest andin suscite de plus en plus d’intérêt. Après une arrivée à Buenos Aires, le circuit prend corps autour de Salta et de Cachi, avec la vallée de Humahuaca en point d’orgue.

L’Argentine est un terrain de choix pour les randonneurs, qui se retrouvent souvent en Patagonie avec le duo Parc national Los Glaciares et Torres del Paine en figure de proue. Le couplage avec le Chili dans cette zone géographique ainsi que les extensions vers la Terre de Feu, Ushuaïa, le cap Horn et le canal de Beagle ne sont pas rares. Pour ce type de voyage, tabler sur un minimum de 4.500 EUR pour 15 jours.

À Mendoza, des agences locales spécialistes des randonnées proposent des treks dans les Andes et l’ascension de l’Aconcagua. Ce sommet mythique doit être abordé avec expérience et forme physique, vu les problèmes inhérents à l’altitude. Au sud, un triptyque de légende pour les marcheurs :  Cerro Torre, Fitz Roy, Perito Moreno.

Les missions jésuites constituent un thème de voyage, souvent étendu au Brésil et au Paraguay. Les estancias, la route des vins, le tango sont autant d’autres thèmes majeurs.

Des navires de croisière abordent les côtes sud du Brésil, poursuivent leur périple via la péninsule Valdés et terminent par la Terre de Feu. D’autres croisières partent de Buenos Aires, contournent la pointe sud du continent sud-américain et remontent jusqu’à Valparaiso, au Chili.

Le voyage en Argentine est parfois combiné avec le Paraguay et/ou le Brésil, également avec la Bolivie, moins souvent avec l’Uruguay.

Pour localiser une ville ou une région de la carte ci-dessus, consulter https://www.openstreetmap.org/
Des chutes d’Iguaçu parfois furieuses : un moment incontournable lors d’un voyage dans l’est argentin
(photo Robert Pailhès)